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Extinction automatique à eau

Les installations sprinkler sont des installations automatiques à eau. Chaque tête de sprinkler est susceptible de s’ouvrir en cas de dépassement d’une température seuil. L’eau se déverse sous le foyer, mise en pression par les sources d’eau.

Les sprinkleurs ont plus d’un siècle d’histoire : c’est en 1883 que Frédéric Grinnell crée le premier sprinkleur automatique tel qu’on le connaît aujourd’hui, car si la technique de fabrication et les matériaux ont beaucoup évolué, les principes ont peu changé.

Un système sprinkler doit faire l’objet d’une révision pour remise en conformité tous les trente ans.

le d’une installation sprinkler

Il s’agit de :

  • déceler un début d’incendie
  • donner l’alarme
  • éteindre l’incendie ou au moins de le contenir de façon que l’extinction puisse être menée à bien par les moyens de l’établissement protégé ou par les sapeurs pompiers
sprinkler

Fonctionnement d’un système sprinkler

La détection est réalisée par les têtes de sprinkler. Ce sont des détecteurs thermiques à température fixe. Une ampoule de liquide thermoexpansible contenant une bulle d’air éclate lorsque la température de déclenchement de la tête est atteinte.

Lorsque des têtes déclenchent, le système de pompes se met en route. Cela déclenche l’alarme via un gong et un tableau de report d’alarmes.

L’extinction est alors obtenue par l’eau déversée par les sprinkleurs.

Le dimensionnement se fait à partir de l’analyse du risque à protéger. Le risque est classé selon chaque référentiel. L’APSAD décompose les risques de la manière suivante :

  • Risque à faible potentiel calorifique (RFPC) : activités n’ayant un caractère ni industriel, ni commercial
  • Risque Courants (RC) : comprennent les activités industrielles et commerciales non susceptibles de donner lieu à un feu de développement rapide et intense en phase initiale.
  • Risque Très Dangereux (RTD) : activités de fabrication ou de stockage susceptibles de donner lieu à des feux de développement rapide et intense. Exemples : Industrie automobile, papeteries, logistique, etc …

A partir de la catégorie du risque retenue, on définit les éléments de dimensionnement  suivants :

  • La surface impliquée : c’est la taille de la surface maximale considérée pour un début d’incendie, qui doit être contenu par les sprinkleurs se trouvant dans la zone
  • La densité : c’est le débit d’eau nécessaire dans cette surface pour contenir le feu

Caractéristiques des têtes de sprinkler

En fonction du risque à protéger et des locaux, différents types de sprinkler peuvent être utiliés :

Sprinkler spray

Ils ont pour caractéristique principale d’avoir un coefficent K (degré d’ouverture) relativement peu élevé.

Sprinkler CMSA

Ces types de têtes, destinées à protéger les risques les plus importants que sont les stockages de grande hauteur, ont pour particularité d’avoir un coefficient K élevé et de produire des gouttelettes de taille importante (d’où l’appellation de sprinkler Grosses Gouttes).

Sprinkler Extended Coverage

permettent de disposer d’une couverture étendue. Leur couverture peut aller jusqu’ 36 m2. Malheureusement, la NF EN 12845 et la règle R1 de l’APSAD ne reconnaissent pas encore ce type de sprinkler.

Sprinkler ELO

Dans les années 90 sont apparus des sprinklers de coefficients K plus important, à commencer par les sprinklers ELO (Extra Large Orifice) de coefficient K160.

Ces têtes offrent des débits plus importants, et donc à une densité hydraulique surfacique (en litre par minute par m2) plus élevée.

Sprinkler ESFR

délivrant un débit très élevé avec de grosses gouttelettes, est conçu pour supprimer un incendie et pas seulement le contrôler. Les sprinklers ESFR sont de type à réponse rapide. Les règles d’installation des sprinklers ESFR sont particulièrement exigeantes.

tes sidewall ou murales

permettent de mettre en place le long d’une paroi plutôt qu’en surfacique.

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